Organisé au niveau de l’Alliance UNITA, qui regroupe 12 universités de France, d’Espagne, du Portugal, d’Italie et de Roumanie, ainsi que deux universités partenaires suisse et ukrainienne, ce concours permets aux doctorantes et doctorants de présenter leur sujet de thèse en 3 minutes seulement, et en anglais. A l’instar du concours français « Ma thèse en 180 secondes », chaque participant doit faire preuve de clarté et de concision pour séduire le jury et l’auditoire.
Pour ce faire, des sessions de coaching sont organisées avec des professionnels de la communication et de la vulgarisation scientifique, afin que chacun puisse avoir toutes les cartes en main pour une présentation réussie. Pour cette première année, parmi les quatre candidates et candidats de l’USMB qui se sont prêtés à l’exercice dont deux se sont distingués :
Ils concourront aux côtés des candidates et candidats des douze autres universités partenaires, lors de la finale qui aura lieu le vendredi 22 septembre 2023 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)
À PROPOS DE JOYCE DE SOUSA
Originaire du Brésil, Joyce De Sousa est en France depuis maintenant 4 ans. Elle est rattachée aux laboratoires LISTIC et LOCIE.
Elle explique : « Je me suis sentie motivée et challengée à l’idée de participer à ce concours, principalement parce que mon objectif est de rendre la science accessible et attrayante. Et il s’agit de la meilleure occasion de mettre cette ambition en pratique. Je me considère comme une citoyenne du monde, toujours prête à apprendre et à partager ses connaissances avec les autres. Ce concours est donc idéal pour moi ».
Grâce à son sujet de thèse, elle compte apporter sa pierre à l’édifice dans le développement des solutions photovoltaïques dans les milieux urbains :
« Le potentiel des technologies photovoltaïques est le plus prometteur de toutes les énergies propres, mais entre le potentiel estimé et l’adoption réelle de ces systèmes, il existe un fossé considérable qui doit être comblé. Je propose un modèle pour estimer le potentiel photovoltaïque avec plus de précision ainsi qu’un cadre pour aider les parties prenantes à prendre des décisions plus éclairées », ajoute Joyce De Sousa.
À PROPOS DE HERVÉ DI DOMENICO
Hervé Di Domenico, quant à lui, travaille sur un tout autre domaine, à savoir le projet OPEX-FHA, un projet qui vise à optimiser l’efficience motrice et cognitive, et ainsi l’acclimatation, des militaires déployés sur le terrain, et ce particulièrement lors des premières semaines d’OPEX (opération extérieure). Un travail de recherche dense que le doctorant mène au sein du laboratoire LIBM, avec l’Agence Innovation Défense du Ministère des Armées, et l’Université de Brighton, en Angleterre.
Ayant déjà participé à la version française du concours en mars dernier, il ajoute à sa motivation première la suivante : « J’ai fait « Ma thèse en 180 secondes » qui est la version française de « My PhD thesis in 3min », le problème c’est que mes collègues à Brighton ne comprenaient pas quand ils l’ont vu sur les réseaux sociaux, donc j’ai décidé d’essayer en anglais ! »
Rendez-vous le 22 juin prochain à Pau pour connaître la suite de leur parcours lors de la finale internationale.